REVUE DE PRESSE HAUTE VOLTIGE

PRESSE ECRITE

Haute Voltige pour Ingrid Astier « … le récit de Ranko, un habile cambrioleur qui donne du fil à retordre au commandant Suarez et à sa brigade. »

Le Figaro, N° 22 449, Cahier N° 4, p. 5 Critique littéraire, 13 octobre 2016

"Un récit tendu, une aventure urbaine" Haute Voltige est un roman policier tendu, comme une slackline entre deux bâtiments de Paris, entre deux émotions qui chamboulent. Un récit fait de violence et d’amour, mêlant sexe et douceur, combat et contemplation. Des enquêtes et des quêtes. De soi, d’absolu. Les personnages se croisent. Les femmes inspirent, les hommes agissent. Violence et spiritualité s’affrontent et se complètent. Le roman nous transporte au plus profond de Paris, de la nuit, des pensées les plus sombres où peut surgir à tout moment une étincelle de beauté. » « La nuit, ce personnage central se mue en halo indispensable aux intrigues romanesques ». « Un roman policier qui se lit comme un roman d’aventures. » « Haute Voltige, un roman policier ? En fait, bien plus que cela, une authentique aventure urbaine. » « C’est un livre qui vous brûle les doigts »

Hervé Bachelard

Dans la matrice d’un polar

Les romans policiers d’Ingrid Astier foisonnent d’anecdotes policières, d’expressions savoureuses et de détails qui ne s’inventent pas. Car cet auteure à succès a une façon bien à elle de nourrir son imaginaire : s’immerger dans le réel auprès de ceux qui deviendront des personnages de fiction. Pour son nouveau livre, Haute voltige, elle a ainsi décollé en hélicoptère, suivi les cabrioles d’un as du parkour, pénétré l’antre du dessinateur Enki Bilal et plongé dans l’univers du chessboxing. »

« Deux ans de terrain. Un an d’écriture. »

« Pour ses livres, Ingrid Astier a plongé dans les eaux gelées de la Seine avec la brigade fluviale, varappé avec l’antigang, suivi la formation filature du RAID, tiré à l’entraînement avec le Sig-Sauer SP 2022 (l’arme de service de la police judiciaire), rejoint dans des bars étrangloirs » caïds et braqueurs. Mais aussi créé un parfum avec le nez Jean-Michel Duriez, campé avec les SDF résidents du bord de Seine, squatté les pistes de cirques à la recherche d’une héroïne trapéziste… La liste serait trop longue. »

« La romancière détesterait que l’on étale son travail d’immersion (…) comme une série de performances à visée documentaire. Il est justement l’inverse : un jardin secret, une « famille » d’inspiration. Un terreau d’infinies ressources qui reposent au tamis curieux, gourmand et fantasque de son imaginaire. Elle en retire non pas des vérités factuelles, mais l’émotion, les sensations, l’essence romanesque du réel. » « La richesse des langages, dans un roman, c’est la vie, le souffle des personnages. » « Pour moi, le copier-coller du réel n’a aucun sens, explique Ingrid Astier. Je voulais décrire dans mon livre des œuvres qui m’inspirent. J’ai toujours été bouleversée par l’art d’Enki Bilal. »

« Ingrid Astier a une acuité sensorielle hors normes, dit Bilal. Elle absorbe tout, pour se lâcher ensuite, se rendre plus libre. Elle prend tout très au sérieux. Et en même temps, plus c’est sérieux, plus elle prend du plaisir. »

« (Simon Nogueira) Ingrid m’a posé des questions inédites. D’habitude, on m’interroge sur la performance, le sensationnel, le danger. Elle, au contraire, me demandait de décrire les petites choses, les détails, mes ressentis. »

« (Corinne Molette, correctrice chez Gallimard) Elle a « l’oreille musicale, et empathique », « une éponge mais qui donne tout autant et même plus qu’elle ne prend »).

« (Pierre Richard) Avant Haute voltige, je lui ai raconté une petite anecdote. L’histoire de mon ancien voisin de péniche. Il possédait un aquarium rempi d’esturgeons dans lequel nous nous étions baignés, un soir, ensemble. Mon récit a duré vingt-huit secondes, elle en a tiré des pages incroyables. Foisonnantes, charnelles, trépidantes. C’est une intellectuelle, mais, quand je dis ça, elle hurle. Et elle a raison, car elle est avant tout une guerrière, une gourmande, une sportive. Chez elle, tout passe par les sens. »

« Je suis dingue de ce qu’elle écrit mais si je ne connaissais pas Ingrid, je ne me serais peut-être pas lancé, à 82 ans, dans cette aventure. Elle a quelque chose qui vous donne envie d’y aller avec elle. Elle vous crie : « Réveillez-vous, il est temps de rêver ! ».

« Dominique Delorme « Elle s’est engagée, et elle a tout pris, la façon dont on se protège les mains, les rapports avec le coach, les déplacements, les esquives, les boxeurs dans les vestiaires, ceux qui sont en tachycardie, les énervés, les très calmes. »

« On ne peut pas avoir de secret avec elle. La façon dont on pense, dont on a peur, on lui dit tout. Elle capture l’âme en même temps que les anecdotes (Scorpène, ancien champion international d’échecs devenu magicien, inventeur de la partie à l’acmé du livre). « Son imagination fait la synthèse entre le crédible des pions et l’évasion (Jean-Luc Chabanon). » « Ingrid regarde partout. Elle cherche la sincérité et le rêve à la fois. Dès qu’il y a une expression, une façon de parler, je la vois noter. (Daddy Pierrot). » « Ondine Millot a suivi la romancière Ingrid Astier dans son travail de préparation à l’écriture, en immersion aux côtés de policiers, de boxeurs et de champions d’échecs. « Je voulais entrer dans les coulisses d’un livre, approcher cette bascule du réel au roman. Ingrid Astier passe deux années « sur le terrain » avant d’écrire. Pourtant, son style est très imaginaire, pas du tout « réaliste ». Ce côté jusqu’au-boutiste de l’inspiration m’a intéressée. »

Article sélectionné dans La Matinale du Monde du 03/03/2017

Ondine Millot, M le Magazine du Monde

Haute Voltige, Belle acrobate, Après Angle mort, la romancière publie un polar-fleuve et de haut vol dans lequel un casseur élégant tente de faire main basse sur des toiles d’Enki Bilal. « Ledit Enki Bilal, au fil des chapitres, va devenir l’un des protagonistes de cette histoire finalement moins policière que romantique. » « Ingrid Astier est une éponge. (…) Elle retient tout, note tout et, éventuellement, le ressert. » « Ce Haute Voltige de très haut vol dans lequel, beaucoup plus sérieusement, elle a digéré des milliers d’heures d’immersion qui ont donné une pâte romanesque étonnante. » « Maniement d’armes, échecs, freerun, boxe, art contemporain ou vinification (déjà entendu parler de champagne à bulles carrées ? Ingrid oui), elle s’est imprégnée du savoir des meilleurs spécialistes pour n’avoir plus qu’à dérouler ce que lui dicte son imagination et à le transcrire. Avec des dizaines de personnages, des milliers de détails et, malgré tout, un souffle qui emporte tout. Histoire d’amour davantage que polar, disions-nous ? Oui, car l’enjeu de cette suite infernale de fric-frac acrobatiques n’et que l’amour pour une jeune femme… » (Livre : Haute Voltige, le nouveau polar d’Ingrid Astier, publié le samedi 25 mars par François Julien :

François Julien, VSD, semaine du 23 au 29 mars, N° 2065, Popculture, Lire et découvrir, p. 62.

Revue Sang-Froid Critiques polars Grand format « La plume généreuse d’Ingrid Astier aime l’aventure plus encore que le crime. En ouverture à ce dernier opus, une scène digne d’un western, avec attaque de diligences, échanges de tirs, vol de biens, rapt de femme. Cela se déroule de nuit, dans un tunnel autoroutier. En guise de diligences, des Mercedes. » « Les ramifications de ce roman se rejoindront au gré d’une intrigue mêlant stratégie de joueurs d’échecs, histoire de l’art et banditisme virtuose, dans un Paris qui n’est jamais si poétique que quand on le parcourt de nuit, clandestinement, depuis le haut des toits. » « Grande raconteuse d’histoires, Ingrid Astier joue astucieusement de clichés kitsch (femmes fatales, brutes au cœur tendre, dialogues badass), partageant avec ses lecteurs la joie de plonger en apnée dans une belle et grande aventure criminelle. »

Élise Lépine, Sang-froid, N° 5, mars 2017, Printemps 2017, p. 146-159.

On bouquine encore… Haute Voltige d’Ingrid Astier (Gallimard Série Noire) « Un gros calibre de 600 pages denses signées d’une auteure de 40 ans attend le lecteur avide de polar fiévreux. (…) Ce pavé foisonne de toutes parts. On y trouve une foule de personnages passionnants (Ylana la femme fatale, Gecko le Serbe monte-en-l’air, Astrakan le truand romantique…), une langue gouleyante à souhait, des histoires multiples et même un combat de chessboxing, un sport entre boxe et échecs inventé par le dessinateur Enki Bilal. La tata flingueuse du polar mène admirablement une œuvre qui tient au corps, savant mélange d’action, de sensualité, d’aventures et de psychologie fouillée. Un thriller de haut vol. Vertigineux. »

Semaine du 27 mars au 2 avril 2017, n° 782, Supplément du Journal du dimanche n° 3663 du 26 mars 2017, Actu Livres, Spécial Polars, p. 16. Pages réalisées par Anne Michelet et Valérie Robert, avec Isabelle Danel.

Pages réalisées par Anne Michelet et Valérie Robert, avec Isabelle Danel, Version Femina (JDD)

La Tribune de Genève, Jérôme Carron

Point de vue
Quelles plumes Spécial Polar
L’insaisissable
« Avec ce nouveau livre, Ingrid Astier s’impose comme une voix incontournable du polar français. Maîtrisant aussi bien les codes du grand banditisme que ceux de la police, elle transforme ce sombre et palpitant face-à-face dans un Paris méconnu en poésie urbaine. »

Point de vue, N° 3584, Semaine du 29 mars au 4 avril 2017, p. 62. 24h / La Tribune de Genève, Jérôme Carron

« Ingrid Astier, 40 ans, mélange les disciplines et les styles dans une saga foisonnante. Haute voltige donnera suite. » « « J’écris avec les poings, mais pas seulement » « Avec la magie noire d’une romancière gitane, Ingrid Astier confirme sa puissance de feu avec Haute voltige, exercice entre flics et voyous, érotisme et thriller. Interview. Le chic avec Ingrid Astier, c’est de pouvoir bavarder entre deux carrés de chocolat très pur, de l’argot d’Albert Simonin, “ce Chateaubriand de la pègre selon Léo Malet”, des travaux pointus de Vladimir Jankélévitch, “mon philosophe préféré”, ou de la puissance comparée des fantasmagories de David Lynch et Federico Fellini. Haute voltige, troisième volume à la Série Noire, arpente ces imaginaires sans craindre de transgresser les tabous ou les frontières. » « Les affaires s’entrelacent dans une partie d’échecs mortelle. Et l’imbroglio en série sacre une nouvelle prêtresse du rompol. » « S’il me faut trois ans pour composer un roman, c’est que j’accumule des strates, comme un géologue qui décrypte la sédimentation des émotions, des accidents de la vie. » « Tout vient de cet “esprit d’enfance” dont parlait Bernanos, une école de la curiosité que je cultive. » « Plonger dans l’humain, c’est ma ligne d’horizon. » « Le roman reconstitue ce jargon et permet d’échapper au langage aseptisé. C’est mon laboratoire du monde, un miroir tendu qui cristallise. » « l’écriture coule avec une force volcanique ». « J’aime bien secouer le réel, voir ce qu’il en tombe ». Le banquet et les esturgeons dans HV : « Il contenait un mystère fusionnant l’onirisme de Lynch et de Fellini, les plaisirs charnels interdits à la Huysmans qui dérivaient de ce festin délicat. » « Du rêve à l’atrocité, je déplie l’éventail entier. » « Il me semble que chaque vie est tenue par une poignée de fils directeurs. Comme des esquisses de l’être tout entier, des lignes qui lui donnent sa dynamique. Chez moi, elles seraient curiosité, désir, sensualité, ténacité. » « J’écris avec les poings mais pas seulement… je veux croire à un rapport céleste, comme cette sensation qui naît de la contemplation des vitraux des cathédrales. »

18/19 mars 2017 Lire, écouter, voir, p. 28 , Cécile Lecoultre

Le Parisien / Aujourd’hui en France

« Avec « Angle mort », Ingrid Astier a réussi un polar très noir et très réaliste. Et pour cause : avant d’écrire, elle fréquente des personnages qui ressemblent à ses héros. Si ce polar se révèle si singulier, c’est parce que Ingrid Astier y décrit magistralement des ambiances, des lieux, et surtout la psychologie des policiers et des voyous avec un sens du détail qui tourne à l’obsession. »

Catherine Balle, Le Parisien / Aujourd’hui en France, 24 janvier 2013

Lectures de rêves ***** Jean Tanguy, Le Pain des rêves, libraire à Saint-Brieuc https://lecturesdereves.wordpress.com/2017/03/14/ingrid-astier-haute-voltige/ Nyctalopes http://www.nyctalopes.com/haute-voltige-dingrid-astier-a-la-serie-noire/#comment-3259

Blogs spécialisés

Le Parisien (Vendredi 31 mars) Le Figaro Madame (Week-end du samedi 1er avril et du 2 avril) Libération (Vendredi 31 mars ou samedi 1er avril)

CLUBS

Quai des enfers (2010) et Angle mort (2013) avaient révélé une auteure au style méticuleux et hyperréaliste. Haute Voltige confirme, si besoin en était, un exceptionnel talent.
Pourquoi nous l’avons choisi
Ingrid Astier occupe décidément une place à part dans le paysage du roman policier français. Dans Haute voltige, la violence s’installe en un lent travelling de cinéma : un braquage autoroutier nocturne disséqué avec une maestria éblouissante. Au fil du livre, l’auteure nous entraîne sur les toits de l’Institut de France ou de l’église Saint-Eustache, là où il suffit d’un écart d’un millimètre du pied ou de la main pour chuter dans le vide. De l’action, donc, qui pétrifie le lecteur, mais un roman d’Ingrid Astier, ce n’est pas que cela.
Qu’il s’agisse du flic ou du voyou — ces deux êtres qui savent fraterniser parfois —, elle a le talent d’en sonder le cœur et l’âme. Elle décrit en prenant son temps la solitude tragique du voyou dans sa chambre de bonne ou sa filature sur le chemin de halage de la Marne, en banlieue parisienne, et c’est formidable, on voudrait que ça ne s’arrête jamais. Il y a du Melville en Ingrid Astier, le Melville du Doulos et du Samouraï. Le résultat est ce livre unique, entre combat de boxe et jeu d’échecs, admirablement pensé, contrôlé à l’extrême, qui laisse soudain passer l’éclaircie de l’émotion. Un chef d’œuvre.
L’actu littéraire, À la une, p. 3.

Le Grand Livre du Mois

Blogs spécialisés

RADIOS

« Ingrid Astier publie un roman très physique entre polar et aventure, mettant en scène un personnage inspiré d’un célèbre cambrioleur — la légende vivante à la brigade de répression du banditisme — dans un Paris vu des toits qui questionne le rapport de chacun à sa liberté… »
« Mon travail d’écriture n’est pas documentaire mais de terrain, je vais à la rencontre de l’humain comme Diogène avec sa lanterne pour chercher l’homme et voir si le réel répond encore, si on trouve encore de la présence. »
« Ce que j’écris est « vécu » (…) C’est un engagement physique (…) d’aller vraiment sur le terrain pour rechercher des gens qui ont une charge romanesque, qui vont à la fois me transmettre un savoir mais bien plus que cela, qui vont me transmettre le désir de créer un personnage…
Ce n’est pas pour être dans un côté borné du réalisme, c’est pour que tout soit tellement précis que cette question du réalisme soit évacuée et qu’on puisse ensuite s’en donner à cœur joie avec l’imaginaire. »
« Pour écrire ce livre, je suis partie de ce désir du personnage. Après, il y avait aussi le désir de bâtir Paris depuis les toits et c’était tout un travail, il fallait vraiment construire une ville. C’est donc passé par Simon Nogueira, ce champion de France de parKour pour m’expliquer la sensation aérienne de la ville. Que voit-on quand on est sur les toits ? C’est là où ça devient intéressant, là où se situe toute la marge de l’écrivain… ».

Paso doble, Le Grand entretien littéraire par Tewfik Hakem, émission du 23 mars 2017, de 6 h 05 à 6 h 25, France Culture

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