Née à Clermont-Ferrand en 1976, Ingrid Astier vit à Paris. Normalienne, agrégée de lettres, elle débute en écriture avec le Prix du Jeune Écrivain (1999). Son désir de fiction et son goût pour les péripéties sont liés à son enfance au sein de la nature, en Bourgogne, où se mêlent contemplation et action. Elle a choisi le roman noir pour sa faculté à se pencher sans réserve sur l’être humain : Quai des enfers (Gallimard), son premier roman, a été récompensé par quatre prix, dont le Grand Prix Paul Féval de littérature populaire de la Société des Gens de Lettres. Il campe pour héroïne la Seine, et a fait d’elle la marraine de la Brigade fluviale. Son roman suivant, Angle mort (Gallimard), entre western urbain et romantisme noir, a été salué comme « le mariage du polar et de la grande littérature », et la relève du roman policier français.
Le Petit éloge de la nuit est adapté au Théâtre du Rond-Point en 2017 avec Pierre Richard, dans une mise en scène de Gérald Garutti. Il est repris en tournée en province et en Suisse et Belgique.
En 2017, Gallimard publie Haute Voltige (Série Noire), un livre épique et romantique à la croisée du roman noir et du roman d’aventures, qui campe un Paris flamboyant et aérien.
Ingrid Astier, biographie par les sens
1976 : naissance au pied des volcans. Elle grandit en Bourgogne sur terres argilo schisteuses en pleine campagne, son centre du monde. Son désir de fiction et son goût pour les péripéties resteront liés à cette enfance au sein de la nature, où se mêlent la contemplation et l’action.
De la Bourgogne, elle gardera un amour fidèle pour Les Hautes-Maizières d’Henri Roch. Son enfance près de la Loire la fera remonter jusqu’au Saumur Blanc de Château Yvonne qui sublime le chenin. Élargissant ses connaissances géographiques, elle sera séduite par le Jura, grâce à la neige, au vacherin et aux vins de Pierre Overnoy. De la Champagne elle retiendra Avize. Révélation : les cuvées ‘Contraste’ et ‘Substance’ d’Anselme Selosse lui font comprendre que le champagne est avant tout un grand vin, à l’instar du Sydre d’Éric Bordelet qui ennoblit la pomme.
« Avec ce nouveau livre, Ingrid Astier s’impose comme une voix incontournable du polar français »
Jérôme Carron
« Ce Haute Voltige de très haut vol, dans lequel elle a digéré des milliers d’heures d’immersion qui ont donné une pâte romanesque étonnante. »
François Julien, VSD
Pour la Scène Nationale de Dieppe et à la demande de la metteur en scène Karelle Prugnaud, elle écrit une pièce de théâtre (Ultima Ratio). En avril 2017, elle la joue aux côtés de Xavier Berlioz et du champion de freerun Simon Nogueira.
Petit éloge de la nuit (Folio Gallimard, 2014), est le fruit de notes vagabondes, de nuits inspirées, de lectures et de dialogues croisés. Cet essai romancé révèle combien la nuit imprègne son écriture. En 2015, elle publie le roman Même pas peur (Syros), hommage au premier amour et à l’audace des sentiments. Elle est l’auteur de plus d’une quinzaine d’ouvrages.
En 2013, elle mène le premier atelier d’écriture de perfectionnement des écrivains de La Réunion L’infini à portée de mots, puis, en 2014, Marcher dans le noir, l’atelier d’écriture nrf Gallimard, et Partir, dit-elle, pour le Prix du Jeune Écrivain.
Par la tresse ténue du réel et de l’imaginaire, Ingrid Astier croit en l’écrivain comme bâtisseur de mondes, persuadée que notre besoin d’évasion est essentiel. Plus que le réalisme, elle cherche le naturel.
« Le Petit éloge de la nuit d’Ingrid Astier nous entraîne vers la plus fascinante partie de nous-mêmes, là où l’ombre et le sommeil se mêlent et s’enlacent. Cette autobiographie maquillée est un magnifique hommage aux puissances de la nuit ! » (François Busnel, L’Express).
« Ingrid Astier, auteur de deux remarquables polars, se lance avec grâce dans la littérature jeunesse et le roman des tourments amoureux adolescents. L’important, c’est de trouver le langage, nous dit-elle. Même pas peur relève sans férir le défi, mêlant le lyrisme énergique de la tchatche juvénile et la poésie plus sombre et délicate de l’auteur. » (Ondine Millot, Libération, Supplément Livres)
De son obsession du bon naîtront de nombreux livres (au hasard le manifeste hédoniste Cuisine inspirée, l’audace française, et Cacao Vanille, L’Or Noir de Madagascar). Elle a dirigé trois collections dédiées au goût chez Alternatives (De bouche à oreille, Recettes pour… et Un tour en cuisine).
Écrivain, elle vit aujourd’hui à Paris. Quai des enfers (Gallimard, 2010) marque son entrée dans la Série Noire et reçoit le Prix Paul Féval de Littérature populaire de la Société des Gens de Lettres. Angle mort, mêlant romantisme noir et western urbain, reçoit le Prix Calibre 47. Quant au Petit éloge de la Nuit (Folio Gallimard), il témoigne de son amour des nocturnes. Même pas peur (Syros), entre roman d’aventures et éducation sentimentale, clame la force du premier amour.
Si elle choisit le roman noir, c’est parce qu’il permet de se pencher sans réserve sur l’être humain. Pour cultiver le noir, elle écrit toujours sous doses massives de chocolat de François Pralus (Chuao & Djakarta) et de vanilles Authentic Products.
Son travail commence, là où la carte postale finit.
BIOGRAPHIE SYROS
Ingrid Astier vit à Paris. Elle a débuté en écriture avec le Prix du Jeune Écrivain (1999). Son désir de fiction et son goût pour les péripéties sont liés à son enfance au sein de la nature, en Bourgogne, où se mêlent contemplation et action. Elle aimait autant tirer à l’arc que lire en haut d’un grand merisier. Plus tard, elle a choisi le roman noir pour sa faculté à se pencher sans réserve sur l’être humain : Quai des enfers (Gallimard), son premier roman, a été récompensé par quatre prix, dont le Grand Prix Paul Féval de littérature populaire de la Société des Gens de Lettres. Il campe pour héroïne la Seine, et a fait de cette amoureuse des océans et des fleuves la marraine de la Brigade fluviale. Son roman suivant, Angle mort (Gallimard), entre western urbain et romantisme noir, a été salué comme « le mariage du polar et de la grande littérature », et la relève du roman policier français. Petit éloge de la nuit (Folio Gallimard), est le fruit de notes vagabondes, de nuits inspirées, de lectures et de dialogues croisées. Elle est l’auteur de plus d’une quinzaine d’ouvrages.
Par la tresse ténue du réel et de l’imaginaire, Ingrid Astier croit en l’écrivain comme bâtisseur de mondes, persuadée que notre besoin d’évasion est essentiel.