Le Goût de la rose

« L’école Normale Supérieure mène à tout, et même aux roses ! Normalienne, Ingrid Astier est passionnée de cuisine : elle la pratique en amateur éclairée et en originale revendiquée ! Car l’une des saveurs qu’elle prise particulièrement dans ses plats, c’est celle de la rose qu’on a l’habitude de respirer, beaucoup moins de déguster. Pourtant, Ingrid Astier connaît des chefs renommés qui comme elle cuisinent la rose, dans les desserts ou dans les plats salés. Tout est affaire de tour de main, d’équilibre, de combinaison. Chic a suivi ce parcours gourmand autour du goût de la rose ». (Chic, « Le Magazine de l’art de vivre et du bien-être » Arte, « Coulisses », 10 janvier 2008)

« Le Goût de la rose

Point de mièvrerie dans cette anthologie, mais un voyage à travers des cultures, des imaginaires, des iconographies et des gourmandises. Tout commence avec André Chauvière, chimiste et parfumeur, qui scrute l’archéologie des parfums, évoquant la rose pourpre de Provins ou la blanche de Damas. Puis vient l’herbier de Colette, l’anglaise de Calaferte, la chair de satin de Francis Ponge. Les textes choisis par Ingrid Astier évitent les frivolités, préfèrent les intrigantes et leurs épines.

Éd. Mercure de France, coll. Petit Mercure, 190 p., 6,20 EUR. » (Christine Ferniot, Télérama, Rayon poche, Le Fil Livres, 1er décembre 2008, n° 3073)

http://www.telerama.fr/livre/rayon-poche,36480.php

Le Goût du champagne

«  » LE GOÛT DU CHAMPAGNE  » DE INGRID ASTIER ET BRUNO VERJUS

L’ivresse d’une belle lecture.

Il est souvent de bon ton de se plier ne serait-ce qu’un peu aux règles qui régissent notre vie quotidienne, laquelle se trouve d’ailleurs très souvent liée aux différentes saisons qui se succèdent indéfiniment. Même s’il faut avouer qu’il est parfois plaisant d’avancer à contre courant et prendre le contre pied des évidences qui nous entourent, créant ainsi l’étonnement et la surprise.

Il ne sera point question de cela dans cette chronique, aucuns rebondissements suspects ou encore novateurs, mais simplement d’une coutume, que dis-je une institution, au moment où se profilent à l’horizon les fêtes de fin d’année.

Parlons avec modération de Champagne, ce liquide sacré, pétillant, empli d’effervescence, nous conviant au plaisir et à l’ivresse séduisante. Cela grâce au petit ouvrage intitulé  » Le goût du champagne « , réalisé par Ingrid Astier et Bruno Verjus, qui avec grand soin nous proposent de découvrir ou de redécouvrir des textes littéraires où le champagne joue son rôle le plus majestueux. Une promenade au cœur de différents siècles, avec pour hôtes Amélie Nothomb, Honoré de Balzac, Simone De Beauvoir, Michel Houellebecq encore, pour ne citer qu’eux.

Une ode à la gloire de ce cépage à la robe joueuse et animée, à consommer sans modération, dans laquelle vous sera également comptée avec précision l’élaboration du vin de champagne.

Voilà donc un ensemble bien orchestré qui se déguste comme une bonne coupe, où tous ces grands personnages semblent vous inviter à tinter du cristal, le temps d’une belle histoire.

 » Le goût du champagne  » présenté pas Ingrid Astier et Bruno Verjus – Éditions Mercure de France – 126 pages – 6,50 € ». (Julien Ribot, The GlamAttitude, Livres, 15 décembre 2011)

« Voilà un moine que même — surtout ? — les mécréants adulent : dom Pérignon (1638-1715)… Pour tous ceux qui aiment se griser de mots ». (J.D., L’Express, La Fête des poches, 23-29 novembre 2011)

« Un tout petit livre pétillant qui vous fera apprécier les bulles en compagnie de Tchekov, John Le Carré ou Michel Houellebecq. » (La Vie, 24 novembre 2011)

Enivrant Le Goût du champagne

C’est quoi ? Dans la très excitante collection « Le Goût de… », voilà le champagne. Alors en route pour l’ivresse des mots, surtout quand ils sont de Marcel Proust, Michel Houellebecq, Patrick Modiano, Colette ou Amélie Nothomb. On trinque volontiers avec eux pour partager leur amour des bulles.

Pour qui ? Ceux et celles qui aiment faire pétiller la vie. » (B.B., Madame Figaro, 17 décembre 2011)

« Tous les jours, Mohammed Aïssaoui, du Figaro littéraire, donne son avis

sur un livre de poche publié récemment.

Le Livre

« Le champagne fait partie de ces données terrestres vouées au céleste», affirment nos deux anthologistes qui ont eu la bonne idée de rassembler des textes

évoquant tout ce qui touche de près à la boisson des fêtes. Et le moins que l’on puisse dire est que les écrivains n’ont pas fait la fine bouche pour s’attaquer au sujet. Rarement diversité fut plus grande : d’Amélie Nothomb à Balzac, en passant Michel Onfray, Anton Tchekhov, David Foenkinos, Modiano, Vargas Llosa, Zola, Gilles Leroy, John Le Carré… La liste est longue. Et tous disent ou ont dit leur penchant pour ce « seigneur des vins ».

Les auteurs

Ingrid Astier est née en 1976, cette agrégée de lettres modernes s’est fait connaître après avoir gagné le Prix du jeune écrivain. Son premier roman, Quai des enfers, publié dans la Série noire, a été remarqué. Bruno Verjus est né en 1959, il se qualifie comme un «gourmand», mais c’est un fin gourmet qui allie amour et cuisine. Il est l’auteur de Recettes pour ma femme: cuisine d’amour et d’humeurs (Alternatives). Avec Ingrid Astier, il a écrit L’amour, dix façons de le préparer (Éditions de l’Épure).

L’avis du Figaro

C’est une bien jolie promenade littéraire et pétillante que nous offrent les coauteurs. L’anthologie se laisse feuilleter avec plaisir. Les extraits choisis renforcent l’idée que les écrivains aiment la compagnie des bulles. Mais pas seulement : ils savent décrire comme personne cette «ivresse sacrée», quoique Zola nous propose une «ivresse nerveuse». Bruno Verjus clôt l’anthologie par une recette de risotto champagne. S’il pouvait nous l’apporter sur un plateau…

Le goût du champagne, d’Ingrid Astier et Bruno Verjus. Mercure de France, 130 p., 6,50 €. » (Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire, 11 novembre 2011)

Le Figaro Le goût du champagne

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