REVUE DE PRESSE ANGLE MORT

Revue de presse sélective

LE COUP DE CŒUR
ANGLE MORT DE LA BIEN BELLE OUVRAGE
Elle est trapéziste virtuose dans un petit cirque d’Aubervilliers ; ils sont braqueurs dans la même proche périphérie parisienne. Au total, Adriana et ses frères ont plein de points communs : un même et insensé goût du risque pour commencer, une pareille obsession du travail bien fait, de la belle ouvrage pour continuer la moindre erreur et c’est le gadin, fatal. Et cet amour incompressible pour la liberté, quel qu’en soit le prix à payer. Avec un sens étourdissant mais jamais tannant du détail et dans une langue réellement innovante, Ingrid Astier accouche d’un polar vertigineux, aussi hyperréaliste que romantique. Au-delà du genre, le polar donc, un grand roman, tout simplement. »

François Julien, VSD, 5-11 mars 2015

« Chez Ingrid Astier, le caractère obsessionnel du geste de l’écrivain évoque le travail d’un peintre. Qu’elle décrive un commissariat de banlieue ou la piste aux étoiles d’un cirque, aucun détail ne manque au tableau. Quand elle trace les mots Paris, Saint-Denis ou Aubervilliers sur le papier, elle veut que la littérature cesse d’être cosa mentale et que le lecteur sente, entende et voie. (…) Angle mort frappe par la netteté de son style, la précision souveraine de son déroulement, la puissance de ses sombres images et la hauteur de son ambition. »

Sébastien Lapaque, Le Figaro littéraire, 21 février 2013

« Avec « Angle mort », Ingrid Astier a réussi un polar très noir et très réaliste. Et pour cause : avant d’écrire, elle fréquente des personnages qui ressemblent à ses héros. Si ce polar se révèle si singulier, c’est parce que Ingrid Astier y décrit magistralement des ambiances, des lieux, et surtout la psychologie des policiers et des voyous avec un sens du détail qui tourne à l’obsession. »

Catherine Balle, Le Parisien / Aujourd’hui en France, 24 janvier 2013

Le Canard Enchaîné « Dans son « Angle mort » (Gallimard), Ingrid Astier fait d’un western en banlieue un sacré numéro de cirque. Pour mettre en scène ces trois semaines de « mano a mano » entre flics et voyous, Ingrid Astier s’est fait, comme disent les ricains, « embedded » chez les poulets. Au point de révéler quelques secrets de fabrication. (…) Astier, elle, s’y est volontiers égaré (à Aubervilliers). Elle a bien fait, évitant ainsi toute facilité, tout cliché collé à ces villes en marge forcément sinistres et déprimantes. »

Didier Hassoux, Le Canard enchaîné, 30 janvier 2013

Libération « On retrouve ici la méthode Astier : trois années d’immersion afin d’écrire dans la vérité. Celle des situations, des dialogues et, d’abord, des lieux (…). Un temps avec la loi, un temps avec les hors-la-vie, du moins celle des gens sans casier judiciaire, on mesure au fil des pages les risques frôlés par la romancière qui nous donne en passant une leçon de journalisme sur le proche lointain de la grande ville. »

Jean-Pierre Perrin, Libération, 21 février 2013

« Un roman noir superbe, dont on souhaite qu’il ne séduise pas seulement pour ses qualités « techniques ». Certes, on ne peut que rester pétrifié devant la qualité de sa documentation : armes, méthodes de casse, procédure policière, on jurerait qu’Ingrid Astier a passé une partie de sa vie dans le milieu très fermé des braqueurs de banlieue avant de se reconvertir chez ceux qui les traquent. (…) Ingrid Astier a trente-sept ans, elle est française. Son roman, magistral, évoque pourtant les chefs-d’oeuvre du cinéma américain des années quarante… »

Roger Martin, L’Humanité, 11 avril 2013

« Pour son deuxième roman, Ingrid Astier met la brigade fluviale de Paris sur les traces de drôles de braqueurs-tueurs. Sec, précis et lumineux. (…) Le soin des détails et, plus sûrement encore, le style sec et précis, qui transforme une course-poursuite sous le tunnel du port de l’Arsenal en une épopée effrénée et une scène d’amour dans la salle des machines d’une péniche en une tragédie classique, confèrent à l’ensemble une couleur très particulière. En voulant sonder l’envers du grand banditisme, Ingrid Astier a réussi un roman, certes ambitieux, mais surtout lumineux. »

Yann Plougastel, Le Monde des Livres, 19 avril 2013

« Intrigue insensée. Atmosphère, atmosphère, les romans d’Ingrid Astier ont décidément une gueule d’atmosphère. »

Elle, 22 février 2013

« Avec Angle mort, Ingrid Astier renoue avec le romantisme noir. Cela lui va magnifiquement bien. »

24 heures, 19/20 janvier 2013

« Sur un air de fête foraine, et sur fond de liens du coeur entre frère et soeur, un jeu de chat et de souris non dénué d’une certaine folie et d’une poésie qui offrent un charme particulier à ce roman attachant. Une histoire de mecs écrite par une femme délicieusement fêlée. »

Nadine Monfils, Focus Vif, 25 janvier 2013

« La nouvelle magicienne du polar français. Qui, l’ayant lu, a pu oublier le beau Quai des enfers, premier roman d’Ingrid Astier ? Avec Angle mort, l’auteur fait mieux que récidiver, elle réussit un coup de maître. (…) Ingrid Astier fait plus que parler de tragédie, elle la réinvente. »

Angle mort, livre-vedette du Grand Livre du Mois, janvier 2013

« Si son premier polar, Quai des enfers, avait adopté un style languide, au rythme du fleuve, l’écriture d’Angle mort est beaucoup plus métallique : car après l’eau, ce sont les armes qui parlent. Les inséparables compagnes de l’inflexible Diego, braqueur de haut vol, dont la violence ne s’adoucit qu’en présence de sa soeur, la belle Adriana qui apprivoise le vide au bout de son trapèze et rêve de l’accrocher à la tour Eiffel… Comme d’habitude, Ingrid Astier a mis une impressionnante et ultraprécise documentation au service de son intrigue et de ses personnages : sa grâce est de savoir la glisser dans ses phrases pour mettre du corps à son écriture sans sacrifier le suspense et accroître encore sa faculté d’attraction. »

Emmanuelle de Jésus, Bourgogne Magazine, mars-avril 2013

« Le résultat est un roman de fièvre et de sang, polyphonique à souhait, qui évite l’écueil de la caricature pour nous raconter l’histoire de Diego, un de ces nouveaux braqueurs. »

Natalie Beunat, Clés, février/mars 2013

« Au quotidien, elle pèse chacun de ses mots comme elle les pose délicatement dans ses livres. Une écriture réaliste, nuancée, violente et poétique, plus encore précise (…). Trois ans, il aura fallu trois ans pour qu’Ingrid Astier mette au monde ce petit bijou. Dans ce western urbain, ramassé entre Paris, le quai des Orfèvres, le canal Saint-Martin et les labyrinthes d’Aubervilliers, voyous comme policiers sont croqués avec une infinie précision. Les armes, c’est comme les femmes, on les aime quand on les touche. J’y ai touché très tôt — aux armes et aux femmes. Les deux premières phrases d’Angle mort donnent le ton. Ingrid Astier a alpagué le lecteur et ne le lâchera plus. »

Maryan Charruau, Sud-Ouest, 17 février 2013

« Nous sommes dans un polar, un vrai. Avec ses bandits, ses policiers et son argot. Un polar captivant. Plus même, un excellent livre, tout simplement. »

Hervé Bachelard, Le Journal de Saône-et-Loire, 1er mars 2013

« Ingrid Astier donne une véritable épaisseur à ses personnages, crédibilise son récit et nous offre une impressionnante exploration de la police parisienne doublée d’un fascinant portrait psychologique d’un braqueur de banlieue. »

Jean-Paul Guéry, Le Courrier de l’ouest, 8 février 2013

« Car l’auteure en connaît un rayon sur les méthodes d’investigation, la manière de démonter un calibre ou l’art de la navigation entre les ponts de Paris. Angle mort est un très bon polar, avec ce qu’il faut de technique, de chair et de sang. »

Wilfrid Séjeau, Page des Libraires, avril-mai 2013

Paris Normandie « Cet ouvrage surprend par son ambition et sa densité. Après plusieurs mois d’enquête sur le terrain, aussi bien du côté de la police que de celui des braqueurs, Ingrid Astier réussit ce parfait mélange entre ultraréalisme et imaginaire, qui fait les meilleurs romans noirs. »

Paris Normandie, 10 avril 2013

« Ingrid Astier a voulu, dit-elle, écrire un « western urbain, teinté de romantisme noir. » Côté western, elle assure. Ses Indiens sont bien campés, avec ce qu’il faut de plumes bariolées et richement fournies. (…) Cela donne plus de 500 pages. Bourrées jusqu’à la gueule d’ambiances fortes, de tours et détours entre Paname et Aubervilliers, la Seine et la sciure d’un cirque. (…) Le projet littéraire, lui, est indiscutable et nous console de tant de polars recyclant paresseusement les vieilles recettes. Il y a du style et de l’ambition dans cette histoire crépusculaire de chiens galeux. C’est aussi un signal d’alarme : les loups sont affamés. Le western ne fait que commencer. »

Alain Leauthier, « Boulevard du Crime », Marianne, blog, 1er février 2013

Roman noir, roman d'action, roman d'amour, Angle mort surprend par son ambition et sa densité. Après plusieurs mois d'enquête sur le terrain, aussi bien du côté de la police que de celui des braqueurs, Ingrid Astier réussit ce parfait mélange entre ultra réalisme et imaginaire qui font les meilleurs romans noirs.

Evene.fr

« Nouveau souffle sur le roman policier français. Dans son deuxième livre, Ingrid Astier met en scène un western urbain exceptionnel. Le mariage du polar et de la grande littérature. Vraiment inoubliable. »

Philippe Vallet, France Info

France Culture « Roman noir haute énergie et d’une régalante violence où plongeurs de la Brigade fluviale et trapézistes de cirque, malfrats solitaires et durs de la BAC se coursent et s’écharpent entre Bastille et Aubervilliers. »

François Angelier, France Culture, « Mauvais genres »

« Là-dedans, pendant 500 pages, Ingrid Astier nous secoue comme des pruniers à coup de calibres et de gros cubes. On sort de cette lessiveuse absolument effarés (…). Ingrid Astier a passé deux ans en immersion, chez les flics et chez les voyous pour écrire Angle mort, du coup, forcément, son polar a tous les accents de la vérité ».

Bernard Poirette, RTL, « C’est à lire »

« Le polar façon XXIe siècle peut être incarné par Ingrid Astier ». Amaëlle Guiton, Le Mouv, 22 février 2013 Le blog de Bernard Morlino, journaliste et chroniqueur littéraire « Il y a des livres dont les premiers mots nous sautent aux yeux comme des fléchettes sur une cible. C’est le cas d’Angle mort, d’Ingrid Astier : « Les armes, c’est comme les femmes, on les aime quand on les touche ». Voilà un style qui fait mouche. » (…) « Ingrid Astier s’y entend pour semer le trouble dans nos esprits, en calquant des éléments de l’actualité sur des faits de fiction. Elle est très douée pour maintenir l’attention des lecteurs, une politesse qui n’est pas donnée à tout le monde. Elle campe bien ses personnages qu’elle fait évoluer dans une trame à rebondissements. Pour être mieux immergée dans les ambiances glauques, elle suit parfois des brigades de policiers en pleine action qui lui demandent de mettre un gilet pare-balles. Cela lui permet d’aller au coeur de l’action comme les acteurs américains avant un tournage, sans parler de Zola qui faisait oeuvre de journaliste pour coller au plus près de la réalité. De manière très ludique, elle use de dialogues écrits à la pointe sèche afin de ne pas raser son lecteur, son obsession première. L’ouvrage comporte 65 chapitres qui se lisent comme on dévale un précipice. Ce règlement de compte, sur fond de squat dans la banlieue de Paname, c’est Carco revu et corrigé par Martin Scorsese. »

Le Mouv

Il y a des livres dont les premiers mots nous sautent aux yeux comme des fléchettes sur une cible. C’est le cas d’ Angle mort, d’Ingrid Astier : « Les armes, c’est comme les femmes, on les aime quand on les touche ». Voilà un style qui fait mouche même si l’on dit que les revolvers et les fusils sont des symboles phalliques. Ici l’auteur est une femme et elle voit midi à sa porte. Dans ce polar nous ne sommes ni à Chicago ni à Tokyo et encore moins à Singapour. L’intrigue se déroule à Aubervilliers. On sympathise de force avec deux frangins, Diego et Archibaldo. Un prénom à la Maradona et un autre presque comme un peintre. Ils ont une sœur qui aime s’envoyer en l’air… Eh ! oui, Adriana est trapéziste. Adriana ? Un prénom qui rappelle un mannequin qui fait aussi dans la Croix Rouge, sans parler d’un lunettier. Y a même un commissaire qui s’appelle Barthez, rien à voir avec le divin chauve des Bleus de 1998. Ingrid Astier s’y entend pour semer le trouble dans nos esprits, en calquant des éléments de l’actualité sur des faits de fiction. Elle est très douée pour maintenir l’attention des lecteurs, une politesse qui n’est pas donnée à tout le monde. Elle campe bien ses personnages qu’elle fait évoluer dans une trame à rebondissements. Pour être mieux immergée dans les ambiances glauques, elle suit parfois des brigades de policiers en pleine action qui lui demandent de mettre un gilet pare-balles. Cela lui permet d’aller au coeur de l’action comme les acteurs américains avant un tournage, sans parler de Zola qui faisait œuvre de journaliste pour coller au plus près de la réalité. De manière très ludique, elle use de dialogues écrits à la pointe sèche afin de ne pas raser son lecteur, son obsession première. L’ouvrage comporte 65 chapitres qui se lisent comme on dévale un précipice. Ce règlement de compte, sur fond de squat dans la banlieue de Paname, c’est Carco revu et corrigé par Martin Scorsese.

Le blog de Bernard Morlino

M LE MAGAZINE DU MONDE - 4 MARS 2017

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